Ce mardi 31 janvier, en grève dans 52 départements à l’appel du SNUipp, les enseignants du primaire vont défiler dans les rues de Paris et en province pour protester contre les suppressions de postes. Un temps fort dans les mobilisations qui se développent pour l’avenir de l’école.

Partout, les enseignants sont mobilisés pour l’avenir de l’école, notamment aujourd’hui 31 janvier, où ils sont en grève dans la moitié des départements et protestent contre les 5700 suppressions d’emploi dans le primaire décidées par le gouvernement. Cette action s’inscrit dans le cadre de « l’appel à 101 grèves et manifestations lancé par le SNUipp-FSU pour dénoncer les mesures de suppressions de postes qui vont rendre la rentrée scolaire 2012 tendue » rappelle le syndicat dans un communiqué publié le 30 janvier. Dans une période où se précisent concrètement les mesures de carte scolaire département par département, avec leur cortège de suppressions de postes dans les RASED, pour le remplacement, la scolarisation des moins de trois ans, cette journée de mobilisation s’avère significative. « 60% [de grévistes] dans la Creuse, les Hautes-Alpes, la Seine-et-Marne, 55% dans le Nord, la Mayenne, 50% dans le Loir-et-Cher, l’Indre-et-Loire et la Sarthe (...) » détaille le communiqué.

Un temps fort donc, qui s’inscrit dans « un véritable mouvement pour l’école qui se construit à l’heure actuelle. D’autres actions sont en effet programmées dans les départements dans les jours à venir. Parents, enseignants sont mobilisés »

Nul doute que ce vaste mouvement d’opinion restera sur le devant de la scène dans les prochaines semaines. Il doit être écouté et des mesures d’urgence doivent être prises, pour que la rentrée 2012 soit placée sous le signe de la priorité à l’école.

31 janvier : la carte (s)colère

31 janvier : la carte (s)colère