La température pivot est de 33° pour l’INRS ou 34° pour la sécurité sociale, température à partir de laquelle la question du maintien dans le lieu se pose. Elle est bien sûr à rapprocher des conditions de ventilation, de présence humaine (un enfant produit 100 W de chaleur, un adulte 150 W) et d’hygrométrie qui rendent plus ou moins supportable une même température relevée au thermomètre.

La déshydratation comme le coup de chaleur sont des dangers graves (risque de décès) et imminent (DGI) (on ne peut faire baisser la température). La bonne pratique préventive suppose de se soustraire au DGI et de rechercher, si c’est possible, un lieu où les mêmes contraintes ne s’exercent plus.

Les circonstances doivent donc être appréciées école par école, classe par classe. De plus, personne ne peut travailler dans une ambiance trop chaude. Si les récréations sont interdites, c’est du fait de l’agitation des enfants (risque de surchauffe). Par contre, se rendre dans un endroit plus frais (préau, zone d’ombre sous des arbres) est une bonne pratique mais pour y être au calme (jeux de société, lecture) et en s’hydratant.

La démarche à suivre :

Prévenir immédiatement l’IEN au travers des registres.

Dans le registre santé et sécurité au travail (RSST), l’alerter sur les conditions d’exercice. Locaux inadaptés à la canicule en précisant l’absence d’occultation extérieure protégeant la façade de l’ensoleillement, l’absence de ventilation, l’exposition géographique, la qualité des revêtements à l’extérieur plus ou moins susceptibles de renvoyer la chaleur ou les rayons du soleil, des ouvrants ne permettant pas une ventilation efficace parce qu’à ouverture trop partielle ou trop haut, trop dur, condamnés etc. Préciser les températures observées. Décrire les moyens mis à disposition ou pas par la mairie ; ventilateurs, eau etc.

Dans le registre de danger grave et imminent (DGI), alerter sur le danger en étant explicite sur le risque que vous rencontrer et sur la nécessité que vous avez de vous retirer de la situation de DGI. Ce qui signifie quitter la classe pour trouver un endroit plus conforme. En aucun cas ne quitter l’école et le service sans consigne de l’IEN ou du chef d’établissement. Une attention particulière dans l’alerte doit être apportée aux agents à protection renforcée (collègue enceinte, malade, handicapés).

vous trouverez tous les documents utiles ici :
https://95.snuipp.fr/article/chsct

Une fois l’alerte transmise demander la protection de l’IEN ou du chef d’établissement qui doit se traduire par une consigne explicite permettant de faire cesser ou diminuer l’exposition au DGI.

Prévenez systématiquement le CHSCTD du 95 et le SNUipp-FSU 95 de vos démarches.
par courriel : ce.chsctd-sec-95@ac-versailles.fr
par courriel à ce.ia95.sg@ac-versailles.fr
par courriel : cpd95@ac-versailles.fr

En cas de malaise sur le lieu de travail, demander l’imputabilité au service d’un éventuel arrêt.

Les registres servent à alerter votre employeur sur un risque professionnel. Il a l’obligation d’agir pour faire cesser ou diminuer ce risque. Dans le cas d’un DGI, cette obligation est impérative et ne souffre aucun retard ni manquement.

Si vous n’avez pas de registre dans votre école reprenez ces éléments sur papier libre et transmettez (alerte SST ou DGI).

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